
Le monde est dominé par le numérique.
L’intelligence artificielle a déclenché une révolution culturelle inédite.
Jamais la création de contenus – musique, vidéos, films ou séries – n’a atteint une telle frénésie. Mais cette surabondance dépasse notre capacité d’attention et complique l’émergence d’œuvres marquantes.
➡️ L’exemple de la Musique est saisissant.
Avec la plateforme Udio, spécialisée en IA générative, les utilisateurs ont produit 10 chansons par seconde dès son lancement.
Résultat : 315 millions de nouveaux morceaux par an, contre 100 à 200 millions hébergés actuellement sur les grandes plateformes. Cette « submersion culturelle », décrite par Bruno Patino, montre à quel point la création et la diffusion sont désormais accessibles à tous.
➡️ Cette vague pourrait bientôt submerger films, séries, jeux vidéo et livres.
Des outils comme Sora d’OpenAI et Veo de Google, dédiés à la génération vidéo, promettent d’amplifier encore ce raz-de-marée.
En attendant, l’IA aide déjà les créateurs à traduire et doubler leurs contenus, élargissant leur audience. Mais face à ce flot continu de productions, une question demeure :
❗ « Comment se démarquer dans un océan de contenus ? » ❗
➡️ Le Cinéma illustre bien ce dilemme.
Le passage aux copies numériques a permis des sorties massives de films, mais au prix d’un bouche-à-oreille étouffé.
Les films disparaissent rapidement des écrans, submergés par la nouveauté.
➡️ La Musique connaît un paradoxe similaire .
Jamais autant de morceaux n’ont été créés, mais il est devenu plus difficile pour les artistes de percer.
Deezer a même dû ajuster son modèle pour privilégier les artistes professionnels face à la montée des titres générés par IA.
Pour les consommateurs, cette profusion d’offres peut devenir paralysante. « Un excès de choix ne libère pas : il frustre » disait Bruno Patino ?
Alors, où trouver les repères ?
Enseignants, Médias et Institutions doivent jouer un rôle crucial pour guider et éclairer.
À défaut, cette mission reviendra aux algorithmes, avec tous les risques que cela comporte.
Avec l’intelligence artificielle, le bouleversement n’est pas uniquement culturel.
➡️ Il touche aussi des secteurs comme l’immobilier.
À l’image de la surabondance de contenus dans les arts, l’IA peut inonder le marché immobilier de données mal qualifiées ou de prédictions biaisées, rendant les décisions plus complexes pour les investisseurs et utilisateurs.
Le risque ?
Une dilution de la valeur réelle des biens et une dépendance accrue aux algorithmes pour trier l’information. Comme dans la culture, l’immobilier devra miser sur des experts capables de hiérarchiser, éclairer et garantir une utilisation responsable de ces technologies.
❗Le discernement humain sera plus que jamais crucial ❗